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Dossier Pensée sociale chrétienne
Dans la dynamique du Synode sur la synodalité, qui reconnaît la responsabilité de tous les baptisés dans la vie de l’Église, le pape François a institué en 2021 trois ministères laïcs stables : acolyte, lecteur et catéchiste.
Ces ministères, accessibles aux femmes comme aux hommes sans distinction, ont fait l’objet d’une réflexion approfondie au sein d’un groupe de travail de Promesses d’Église, « place des femmes et des hommes en Église ».
Sylvie Barth, membre du groupe, a accepté de répondre à nos questions.
Pouvez-vous nous résumer en quoi consistent ces ministères précisément ?
L’acolyte est au service de l’eucharistie : il assiste le prêtre, distribue le pain de vie aux présents, et le porte aux absents ; il a le souci de la communion ecclésiale.
Le ministère de lecteur/lectrice est institué au service de la parole de Dieu : il la proclame au cours des célébrations, la médite, l’enseigne.
Quant au catéchiste il est au service de l’annonce enthousiaste de la Bonne nouvelle à tous les publics, y compris les plus éloignés. Ces ministères ne sont pas de simples « fonctions » mais des engagements publics et stables, reconnus par l’Église. Ils sont institués par un rite liturgique, célébré par l’Évêque.
En quoi ces ministères sont-ils une nouveauté pour les laïcs ?
En premier lieu, un changement de regard fondamental se produit dans la reconnaissance qu’un don divin, d’ordre vocationnel, se discerne tout particulièrement en certains baptisés, qui leur permet de se mettre spécialement au service de la liturgie, de la Parole, ou de l’annonce de la Bonne nouvelle. Outre l’ouverture à tous les baptisés, en fonction de leur charisme propre, la nouveauté consiste également en l’institution par un acte liturgique (un rite sacramental), qui reconnaît et confirme une vocation durable, indépendante de la bonne volonté locale, même si l’exercice concret du ministère peut varier selon les contextes. Ces ministères valorisent donc la vocation baptismale des laïcs, stabilisent et officialisent leur engagement. Ils s’inscrivent dans une démarche synodale de coresponsabilité entre clercs et laïcs.
Ces ministères valorisent donc la vocation baptismale des laïcs, stabilisent et officialisent leur engagement. Ils s’inscrivent dans une démarche synodale de coresponsabilité entre clercs et laïcs.
Et pour les femmes en particulier ?
Ces ministères ouvrent aux femmes des ministères traditionnellement réservés aux hommes (acolyte et lecteur). Symboliquement leur place dans le chœur au cours des célébrations est ainsi officialisée. Le ministère de lectrice peut potentiellement ouvrir vers un commentaire de la parole de Dieu en certaines circonstances.
Pour la première fois des ministères dans l’Église sont ouverts indistinctement aux hommes et aux femmes, sans hiérarchie. C’est une nouveauté majeure !
Comment mettre en œuvre ces ministères dans nos paroisses ?
L’Église de France s’y prépare. Un document cadre a été publié en mars 2024 par la Conférence des évêques pour guider ce déploiement. Des diocèses commencent à discerner et instituer. Il reste à mobiliser toutes les ressources spirituelles, humaines et ecclésiales, pour que cette innovation porte
du fruit : formations accessibles, accompagnement dans la durée, discernement réellement communautaire, articulation avec les ministres ordonnés.
À chacun de nous d’en parler, d’interpeller nos communautés paroissiales pour utiliser ce levier concret au service d’une fraternité renouvelée. Ces ministères peuvent faire grandir une Église plus missionnaire, plus fidèle à l’Évangile, et plus proche du monde.
Propos recueillis par Anne-Sophie de Quercize, membre du Conseil d’administration des SSF
Article issu de La Lettre trimestrielle de janvier (pour la recevoir dans votre boîte aux lettres, adhérez aux SSF !)
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